Les techniques de dialyse : comprendre les options de traitement

L’insuffisance rénale chronique peut nécessiter un traitement de suppléance pour remplacer, en partie, le rôle des reins. Deux techniques existent aujourd’hui : l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. Cette page vous aide à comprendre simplement leur fonctionnement, leurs dispositifs, ainsi que les différentes étapes du traitement.

Elle s’accompagne toutefois de contraintes :
séances régulières, surveillance médicale, régime adapté (sel, eau, potassium, phosphore).

2. Quand débuter la dialyse ?

La dialyse est envisagée lorsque :

• Les symptômes deviennent difficiles à vivre (fatigue, nausées, perte d’appétit, œdèmes, essoufflement…).
• Le débit de filtration glomérulaire descend en dessous de 15 ml/min/1,73 m².
• Les taux d’urée et de créatinine sont trop élevés.

3. Choisir sa technique de dialyse

Le choix dépend de :

• Votre état de santé
• Votre mode de vie
• Vos préférences personnelles
• La faisabilité médicale

Il est décidé avec le néphrologue, après une information claire et complète.

Il est possible, dans certains cas, de passer d’une technique à l’autre.

4. L’hémodialyse : comment ça fonctionne ?

L’hémodialyse permet de filtrer votre sang grâce à une machine appelée générateur de dialyse. Le sang circule dans un circuit externe, passe à travers une membrane qui retire les déchets et l’excès d’eau, puis retourne dans votre organisme.

Pour que l’hémodialyse soit possible, il faut créer un accès vasculaire, c’est-à-dire un endroit où le sang peut être prélevé et réinjecté facilement.

5. La dialyse péritonéale : une alternative à domicile

La dialyse péritonéale utilise votre propre péritoine (membrane naturelle dans le ventre) pour filtrer le sang.
Un liquide stérile, appelé dialysat, est introduit dans l’abdomen via un cathéter péritonéal et permet l’élimination des déchets.

Le cathéter de dialyse péritonéale est posé sous anesthésie locale ou générale. Souple et discret, il sort partiellement de l’abdomen et reste solidement fixé, ce qui l’empêche de bouger ou de se détacher. Il est équipé d’une valve anti-retour et d’un système interne conçu pour réduire le risque d’infection. Entre chaque séance, le cathéter doit être protégé par un pansement stérile et étanche.

6. Traitements associés

Hygiène et alimentation

Une diététique adaptée améliore l’efficacité du traitement et limite les complications.
Le néphrologue vous donnera des conseils personnalisés.

Transfusion sanguine

Elle peut être nécessaire dans le traitement de l’anémie.
Vous serez informé et votre consentement sera recueilli.

Vaccinations

• Suivi vaccinal régulier
• Vaccination systématique contre l’hépatite B
• Dépistage régulier de l’hépatite C (pas de vaccin)

Bilans biologiques

Ils sont réalisés autant que possible pendant les séances pour éviter des piqûres supplémentaires.